Un enfant est une personne, il a des pensées propres, ses émotions, ses fantasmes, ses images mentales.
Les parents peuvent se trouver démunis devant l'intensité des affects d'un tout petit tant ils sont à fleur de peau. Il suffit d'un rien, pour que le petit visage se crispe et que des sanglots éclatent.la plus légère des frustrations peut mener à une immense colère.
Son cerveau en maturation ne fournit pas encore à l'enfant les outils mentaux qui lui permettront plus tard de maîtriser ses émois.Petit, il ne sait pas encore faire des hypothèses, des déductions logiques, se décentrer de son point de vue, prendre des distances ou se projeter dans le futur...Il est dans le présent, ici, et son raisonnement a sa propre logique, égocentrique et magique.
Il est facilement envahi par ses affects et a donc besoin de nous ( les adultes) pour l'aider à trouver la sortie. Il organise et interprète ses perceptions à sa manière. L'enfant voit le monde avec ses propres yeux. Gardons nous de juger ses réactions. Ecoutons d'abord. Cherchons à identifier ce qu'il vit, comment il associe les choses, ce qu'il ressent et se qu'il dit. Comment l'écouter et l'aider à dénouer ces nœuds affectifs?
Toujours le laisser exprimer son émotion. Accompagner la décharge de pleurs, de cris, de tremblements, sans tenter de la calmer.
Pleurer, crier, trembler, sont des façons de dire sa souffrance, de libérer ses tensions, de se récupérer
Faites confiance à ses compétences. il sait ce qui est bon pour lui. Si vous savez rester présent, écouter, accompagner les larmes, après l'explosion viendra la détente, la confiance, le bien-être corporel.